Ma dernière chronique

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Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller à Londres. Le 8 h 04 le matin, le 17 h 56 l’après-midi. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe, lors d’un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu’elle voit derrière la vitre. Pour elle, ils sont Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l’être par le passé avec son mari, avant qu’il ne la trompe, avant qu’il ne la quitte. Rien d’exceptionnel, non, juste un couple qui s’aime. Jusqu’à ce matin où Rachel voit un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Rachel, bouleversée de voir ainsi son couple modèle risquer de se désintégrer comme le sien, décide d’en savoir plus sur Jess et Jason. Quelques jours plus tard, c’est avec stupeur qu’elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu…



vendredi 1 novembre 2013

La chimie des larmes, Peter Carey

La Chimie des larmes
Nombre de pages: 336
Éditeur: Actes Sud
Date de publication: Septembre 2013
VO: Anglais
Le nouveau roman de Peter Carey fait dialoguer magistralement deux voix et deux destins.
Séparés par plus d’un siècle, deux êtres fous d’amour et de chagrin poursuivent le même but : alors qu’en 1854, Henry Brandling, un aristocrate anglais, cherche en Forêt-Noire un horloger capable de construire un jouet mécanique qui guérira son fils, Catherine Gehrig affronte en 2010 la mort de son amant secret en restaurant le même automate au sein du musée londonien où elle officie comme conservatrice.
Reliés par des carnets (que l’un écrit et que l’autre lit) et par leurs interrogations sur la mort, l’amour et la technique, ces deux personnages émouvants découvrent progressivement que ce jouet mécanique recèle des mystères bien plus grands.
La Chimie des larmes est un grand roman sur la force créatrice et sa participation à notre capacité de résilience.
      Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Actes Sud pour m'avoir fait parvenir cet ouvrage. Merci pour ce partenariat! 

       J'avais repéré ce livre pendant la rentrée littéraire grâce à sa couverture. J'aime beaucoup les couleurs et l'ambiance qui s'en dégage. Ça nous laisse présager une entrée dans un roman un peu spécial, pourquoi pas différent? 
En lisant le résumé, je m'étais dit qu'il fallait que je lise ce livre. Malheureusement, j'ai été très déçue par ce roman qui n'a correspondu en rien à mes attentes. 

       La chimie des larmes est un livre qui traite de la résilience par le biais de l'art. On suit deux personnages à deux époques différentes. Tout d'abord, il y a Catherine, une femme qui perd son amant et qui va se réfugier dans la restauration d'un automate construit par Henry Brandling. Automate qu'Henry Brandling décide de faire construire - et cherchera tous les moyens pour arriver à ses fins - pour son jeune fils mourant.

      Alors... Franchement j'ai pas bien compris où l'auteur a voulu nous emmener... L'objet central de ce roman est bien évidemment le processus du deuil et notre capacité de résilience. Mais pour moi la souffrance de Catherine n'a été que superflue. Je m'explique: Le roman commence par l'annonce de la mort à Catherine de son amant. Pendant quelques jours, elle est complètement déphasée, déprimée et pire encore. On ressent vraiment la douleur de cette femme aux travers des lignes. Mais j'ai trouvé que l'auteur s'éloigne rapidement de cet état. D'ailleurs, chaque phase du deuil est assez expéditive... Dès le milieu du roman, on sent la tristesse mais, j'sais pas, rapidement. La douleur est là sans vraiment y être. J'ai trouvé ça bizarre, vu la manière dont elle parle de son amant, qu'elle arrive si rapidement à commencer à se relever. Bof. 
       Concernant Henry, son fils est malade, on sent également qu'il en souffre mais la construction de l'automate prend peu à peu la place de sa douleur. C'est une obsession.

       Le travail de résilience de Catherine est bien montré par le biais de la lectures de carnets laissés par Henry. Ils retracent son "aventure" pour la construction du cadeau pour son fils. On sent que de lectures en lectures, Catherine voit dans ses carnets un moyen d'aller mieux, et elle se focalise de plus en plus dans son travail. Cependant, ces deux histoires parallèles laissent en moi une sensation d’inachevé. J'aurai aimé de la part de l'auteur qu'il nous fasse part de plus d'impression de Catherine concernant ces écrits. Et peut être que le fils d'Henry est une plus grande place dans le roman autre que " mon fils est malade, je souffre je dois lui construire un canard". 

       Les carnets sont d'ailleurs quelque chose d'assez compliqué à suivre. Le récit comporte une certaine irrégularité dans le style et la fluidité. Les passages en 2010 sont clairs et efficaces alors que ceux au XIXème siècle sont confus et finissent par s’essouffler  Jusqu'à m'avoir entraîné un total désintérêt. C'est dommage :/
       La structure fait que je me suis vraiment ennuyée. Je m'attendais à retrouver autre chose dans ce roman. Une certaine force derrière cet automate. Un certain mystère. Au final, on voit très peu ce fabuleux objet qui s'effondre sous tous ces chapitres.
      Je n'ai pas bien compris pourquoi l'auteur a autant détaillé les passages au XIXème siècle avec des choses sans grand intérêt. Il n'allait pas toujours à l’essentiel et ça m'a vachement perdu dans ma lecture! 

     Ce roman m'a déçu, il n'a pas su me toucher. La lecture a été éprouvante. Je me suis ennuyée et à certains moments de ma lecture, il fallait fournir une concentration qui m'a gâché le plaisir. Ça aurait pu être une jolie histoire pleine d'émotion. Dommage!

Merci encore à Babelio et aux éditions Actes Sud :)

Actes sud


Originalité
Ce qui est franchement dommage avec ce roman c'est qu'il est super original! Le monde de l'horlogerie n'est pas souvent exploité dans la littérature. Je trouve ça fascinant. En plus, mêlé ce sujet à une histoire de deuil je trouve ça super bien pensé. L'histoire de l'automate est belle. Je trouve ça tristounet que ça n'est pas été exploité à fond :s

Qualité d'écriture: 
La style de l'auteur ne m'a pas plu. Il était à la fois simpliste et très complexe. Parfois il allait à l'essentiel, peut être même trop, parfois il était au contraire rempli de choses inutiles. Trop d'irrégularité qui m'ont pesé pendant la lecture!

Intrigue:
Ça s’annonçait prometteur et malheureusement je me suis ennuyée tout le long.. Je ne sais pas trop d'où ça vient. Surement un mix de tous les points négatifs déjà mentionnés. Mais j'ai aussi trouvé l'intrigue irrégulière. A la fois trop rapide et trop dense. Chez Catherine, tout allait très vite. Chez Henry, tout était trop dense, long et mou. Bof. J'ai du mal à faire se rejoindre ces deux récits.

Personnages:
Le personnage d'Henry m'a plu. Toute l'ardeur qu'il met dans la construction de cet automate pour son fils m'a touché. 
J'ai trouvé Catherine un peu fade malheureusement.
Pour ce qui est des personnages secondaires, au XIXème siècle, je suis pas toujours arrivé à tout suivre. Il y en avait trop à mon goût.
En 2010, c'était efficace. J'ai beaucoup aimé l’assistante de Catherine! 










11 commentaires:

  1. C'est vrai que la couverture est très belle mais si tu dis que la structure et l'écriture n'est pas tip top, je ne pense pas m'arrêter sur ce livre :)

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    1. Oui, après peut être que ça ne tient que de moi :s

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  2. >.< Décidément encore un livre qui n'est pas pour moi avec tout ce que tu en dis...

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    1. Oui! xD En ce moment mes lectures et moi c'est pas l'amour fou :p

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  3. aie mince, désolée que ça n'ait pas été aussi bien que prévu. J'avoue que la couverture m'a donné envie mais je laisserais passé. Merci pour la découverte.

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  4. Il ne me tente pas trop, mais la couv est trop belle.

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  5. C'est bien dommage car il avait l'air pas trop mal et puis la couv est sublime snif!

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  6. Bonjour, je viens de le lire, et moi aussi j'ai été attirée par la beauté de la couverture. Même si je suis plutôt d'accord avec la rapidité peu réaliste dont fait preuve Catherine pour se remettre de la mort de son amant, je vous trouve quelque peu dure avec ce roman. Je me suis laissée embarquer dans le texte, parce que je suis convaincue que pour les deux personnages, c'est cette obsession commune pour l'automate qui les maintient en vie. C'est une réaction de survie, qui est selon moi humaine, et qui permet de se concentrer sur autre chose que sur la douleur que l'on peut ressentir. Je conseille aux gens de le lire, de faire leur propre avis, plutôt que de n'en suivre qu'un...

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