Nombre de page: 544
Editeur: Fleuve noir
Prix: 14,90€
On a volé la Joconde. À la place du mystérieux sourire apparaît le visage hideux de la barbarie. Plus qu'un crime, c'est un manifeste. Polichinelle écarlate et Paganini du rasoir, le monstre qui répond au nom de Docteur Ockham excelle à découper l'anatomie de ses très médiatiques victimes. Performance iconoclaste ou massacre dément ? Paris frissonne. La terreur tout autant que la fascination règnent.
Alors que la Seine, en pleine crue centennale, engloutit métro, monuments et musées de la capitale, Mallock, tour à tour commissaire et critique de cette exposition apocalyptique, va devoir démasquer Ockham avant qu'il n'accomplisse son ultime promesse, son grand oeuvre : repeindre le monde aux couleurs du chaos.
Le principe de Parcimonie
présente la 5ème aventure du commissaire Mallock.J'avais un peu peur avant de
commencer ce livre car je n'avais encore jamais lu aucun des tomes précédents.
Mais d'après l'auteur, les romans peuvent se lire indépendamment les uns des
autres. Du coup, j'ai tenté, il faut dire que le résumé m’a beaucoup attirée. Au final, j'ai passé un excellent moment et j'ai envie de découvrir les autres enquêtes du Commissaire !
Dans cette histoire, Mallock et
son équipe se retrouvent face au vol mystérieux de la Joconde, dérobée par un
certain Ockham. Très vite, le voleur va se retrouver à mutiler célébrités,
avocat et autres personnages médiatiques. Il s’amuse à les scalper ou couper
doigts, nez et oreilles. Et surtout, il s’applique à les envoyer à Mallock dans
des bocaux accompagnés de préceptes glaçants. Une ambiance sinistre accompagne le lecteur dans Le principe de
Parcimonie.
Ce que j’ai adoré dans cette
histoire, c’est l’évolution du personnage d’Ockham. Au début, je me suis dit
que, suivre seulement le vol de la Joconde pouvait rapidement devenir lassant. Mais le macabre d’Ockham naît au fil des pages tout en s’accentuant et il devient toujours plus sinistre.Je dois dire que les revendications d’Ockham face à ses actes amènent à la réflexion. Il ne commet pas ses horreurs seulement par pure barbarie. Il s’attache à s’attaquer à des personnes criticables voir parfois mauvaises. Il va d’ailleurs à de nombreuses fois venir
toucher les valeurs du Commissaire. J’aime ça quand les romans nous amènes à
réfléchir. L'auteur nous livre ici avec Ockham un personnage tordu et barbare mais qui ne nous laisse pas indifférent.
Le principe de
Parcimonie n'est pas que barbarie, il est aussi remplis d’informations bien documentées.
Ca fait plaisir de lire un roman aussi complet qui nous apprend des choses. On
y parle d’art, de Paris ou même d’histoire.
Et je vous assure pas d'inquiétude à avoir ! Lire
ce cinquième tome en premier n’est
absoluement pas problématique. L’auteur nous livre plusieurs notes référant aux enquêtes précédentes pour nous aider à comprendre certains aspects. Par
exemple, lorsque Mallock rencontre une personne avec qui il a collaboré,
l’auteur nous le précise. Il s’avise à nous éclairer sur certains points qui
peuvent nous paraître obscur mais ça s’arrête là. Je ne me suis pas sentie
perdue ou quoi. Il est juste arrivé à me donner envie de me plonger plus
amplement dans son univers !
Je vous conseille vivement d'entamer cette saga. Par ce tome ou non ! Le principe de Parcimonie est un roman sombre et glaçant qui explore l'image d'une société idéale dans les yeux d'un personnage emplie de folie. L'auteur exploite son histoire de façon passionnante.
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