Ma dernière chronique

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Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller à Londres. Le 8 h 04 le matin, le 17 h 56 l’après-midi. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe, lors d’un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu’elle voit derrière la vitre. Pour elle, ils sont Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l’être par le passé avec son mari, avant qu’il ne la trompe, avant qu’il ne la quitte. Rien d’exceptionnel, non, juste un couple qui s’aime. Jusqu’à ce matin où Rachel voit un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Rachel, bouleversée de voir ainsi son couple modèle risquer de se désintégrer comme le sien, décide d’en savoir plus sur Jess et Jason. Quelques jours plus tard, c’est avec stupeur qu’elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu…



vendredi 13 septembre 2013

Réseau(x), Vincent Villeminot

Nombres de pages: 448
Editeur: Nathan
Date de publication: Septembre 2013
VO: Français
La guerre est déclenchée, sur le web et dans le monde réel
. Sur les réseaux tout le monde pense connaître tout le monde. Tout le monde aime, surveille, espionne tout le monde. Mais désormais, une guerre est déclenchée, sur le web et dans le monde réel. Et Sixie, 15 ans, est l'enjeu, le butin, le gibier de tous les combattants...
     Réseau(x) est le nouveau roman de Vincent Villeminot, auteur de la saga Instinct publiée chez Nathan. J'ai découvert cet auteur avec ce nouvel ouvrage. J'avais vaguement entendu parler de sa saga instinct mais sans plus. Je tiens tout d'abord avant de continuer cette chronique, à remercier les éditions Nathan pour l'envoi de cet ouvrage! Je l'ai lu dans le cadre de la sélection de leurs nouveaux chroniqueurs.

Enfin bref. Que nous réserve donc Réseau(x), le tout nouveau thriller de Villeminot?

    Sachez qu'en décidant d'entrer dans ce livre, vous entrerez également au sein d'un univers complexe. Et cela se fait ressentir dès les toutes premières pages. On est directement embarqué dans cet univers, sans vraiment d'explications. Si vous trouvez vos premiers pas dans ce livre flous, voir incompréhensibles, c'est normal!
     Le début du roman est complètement déroutant. Mais tout se stabilise rapidement. On commence petit à petit à découvrir l'intrigue et l’auteur nous pose son univers au fil des pages.

     Et quel univers! Réseau(x) se déroule dans un futur proche du nôtre.  On y trouve quelques repères comme les noms de certains réseaux sociaux: facebook, twitter. La technologie est similaire à la nôtre. Cependant, on y trouve quelques "nouveautées". Le grand réseau social du moment, c'est le DKB: DreamKatcherBook. Il est composé d'une partie Diurne qui fonctionne à la manière de facebook. Sauf qu'elle est publique de tous. Là où la différence commence à se faire sentir, c'est sa partie nocturne: My dark place. Ici, les internautes y publient leurs rêves. Ils peuvent même le faire de manière anonyme. Tout ça est répertorié dans un grand sommaire fonctionnant avec un système de Tag. Une idée qui, dès le début, donne vraiment envie d'en découvrir plus! 

     Et plus on en découvre, plus l'univers devient troublant. Pourquoi? On n'a pas de repère temporel avant un petit moment dans le livre. On pourrait penser que tout ce qui se passe sous nos yeux de lecteurs est ce qui arrive à cet instant dans un pays voisin. A la manière d'un grand témoignage romancé. C'est très troublant. Déjà, quand on en vient à se dire " le DKB... Je connais pas ça. Ca à l'air sympa! " .. Je pense que, tout devient limpide. L'auteur maîtrise parfaitement cette impression de réalisme. C'est très fort! C'est cinglant de réalité, ça met mal à l'aise. Ça marche. Réseau(x) répond aux attentes du lecteurs en tant que thriller par cette facette là du roman!

     Et avec un univers aussi complet et travaillé, il fallait bien que ça soit la même chose avec les personnages non? ;) 
Alors, j'ai vu pas mal de personnes trouver le nombre de personnages dérangeant... Au début, oui c'est un petit peu compliqué. J'ai du faire 1 ou 2 retour en arrière pour mieux me situer. Et franchement, pour la suite, c'est pas si difficile que ça en à l'air! 
Les personnages sont relativement différents. Je ne m'étalerai pas trop sur ce sujet parce que, je trouve que leur découverte constitue une grande part de la force de Réseau(x).
     Le personnage qui semble être le principal est Sixie. Une jeune fille atteinte de terreur nocturne et qui s'en déleste en les portant par image.
     Pourquoi qui semble être le principal? Et bien, tous les personnages dans ce roman, en fonction du point de vue de l'auteur semblent être les principaux! Cela aussi peut être troublant au début. On a l'impression qu'ils ont tous une part très importante dans le roman et, on peut se mélanger les pinceaux. 
      Il y en a plein d'autres. Une équipe de policier, des rêveurs publiant sur le KDB et Cèsar Diaz et ses acolytes, à la tête du play it for real. Un réseau qui consiste à organiser des scènes de jeux vidéos à échelle humaine, dans les grandes villes.
Pour faire court, l'intrigue consiste à une course poursuite façon Chien/chat/souris. Et je ne vous dirai rien de plus. Spoiler oblige! 

     Le fait que les personnages donnent l'impression d'être impliqués dans l'histoire de manière égale vient, je pense, de la structure. Le roman se découpe en parties. Elles-mêmes découpées en chapitres. Ces chapitres sont structurés en petits paragraphes, chacun relatant un bout d'histoire de tel ou tel personnage. Ils sont accompagnés d'indications de lieu- sur internet ou dans la vrai vie-de temps ou d'un titre. On passe d'un personnage à l'autre très facilement. Et on est rapidement immergé dans la vie de chacun.
      L'auteur à su donner vie à ses personnages et surtout à cet univers si proche du nôtre. On suit les informations en même temps que les protagonistes. En fermant le livre, j'ai eu l'impression qu'en allumant l'ordinateur, j'allais trouver un message de Cèsar Diaz s'adressant à la communauté d'internet.

      Et je pense, que la chose que j'ai le plus adoré dans ce roman réside dans la vision qu'il apporte des réseaux sociaux. On voit rapidement avec ce roman l'impact que cela peut prendre. On voit et comprend également - si on ne le savait pas déjà - que l'image de la privatisation de nos donnés sont complètement faussé. Internet est, dans une certaine mesure, un monde libre, sans lois. Et c'est ce que le roman fait ressortir avec le personnage de Cèsar Diaz, anarchiste à la tête d'une communauté qui fait des ravages dans le monde, intouchable par les forces de l'ordre. 
Ce roman montre la violence du net: snuffmovie et autres. Il peut heurter les plus jeunes par sa violence. L'auteur ne cache rien de la violence de notre monde. Physique et sexuelle. Et également psychologie. 

     Ce futur n'a rien d’envieux, un monde où internet est devenu plus fort que la réalité. Où les gens dévoilent leur intimité au point de mettre leurs rêves à nu et où la violence circule librement.
     Ce roman est passionant, envoutant et réellement intéressant. Un livre où internet et les réseaux sociaux ne sont pas utilisés comme un phénomène de mode ou un moyen d'attirer les lecteurs. Non. J'ai trouvé avec Réseau(x) un réel questionnement sur internet. Je le conseille fortement. Le début est compliqué, certains passages plus complexes que d'autres. Il faut faire un effort pour suivre. Ce n'est pas un roman qui constitue seulement un divertissement à mes yeux. Il faut se concentrer pour suivre et apprécier. Il en vaut vraiment la peine. Je l'ai trouvé très mature malgré le public visé. Ne passez pas à coté! Un grand bravo à l'auteur en tout cas. Merci encore aux éditions Nathan pour cette magnifique découverte! J'ai très envie de lire la suite!
Originalité:
J'ai trouvé ce roman très original. Je n'ai rien lu de similaire. Internet est utilisé avec un réel but derrière et non pas comme phénomène de mode. J'adore. De plus, le roman mêle une légère part de fantastique avec l'univers onirique qu'il décrit. 

Qualité d'écriture:
 
Le style de Villeminot est très plaisant. Il eest dynamique, on se lasise aller avec aisance. 

Intrigue: 
L'intrigue est complexe et bien menée. On ne se doute de rien à l'avance. Le travail fait derrière est remarquable. Avec ces personnages et toutes ces intrigues qui s'emboîtent ça ne devait pas être chose aisée! Le rythme est constant. On n'a pas le temps de s'ennuyer où de s’essouffler dans notre lecture. L'alternance des personnages y est pour beaucoup. Toujours de la nouveauté! 

Personnages:
J'ai fais exprès dans ma chronique de ne pas en dire plus que cela. C'est une grosse part du roman est trop en dire vous gâcherait certaines choses. J'ai fortement apprécié les personnages féminins, très loin de l'image habituellement décrite. Mon petit favoris est Cèsar qui est tellement bien construit *.* On y croirait presque! Bravo bravo..

Ce roman est à la limite du coup de cœur. Je suis très contente que ma sélection ou non chez Nathan sera faite sur celui ci. Merci encore!






  











14 commentaires:

  1. Tu soulignes pas mal de points qui m'ont plu à moi aussi. Tu as raison de parler de course-poursuite, c'est un récit haletant.
    Bonne lecture, bises :)

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  2. Je vais le lire bientôt donc je repasserais quand je l'aurais lu pour pouvoir comparer ^_^

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  3. Il m'intéresse pas mal celui-là et ton avis confirme mon envie ^^

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  4. Ca a l'air assez angoissant, mais interessant ! Au moins y'a de l'émotion

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  5. Il y en a plein d'autres. Une équipe de policier, des rêveurs publiant sur le KDB et Cèsar Diaz et ses acolytes, à la tête du play it for real. Un réseau qui consiste à organiser des scènes de jeux vidéos à échelle humaine, dans les grandes villes.


    Il y a un film qui reprend cette idée là. Je ne me rappelle plus du titre exact, je le retrouverais.
    Mais en bref, il y a les joueurs. (La technologie dans le domaine du jeu vidéo est très, très avancée) et les joués.
    Dans ce film, certains personnages ont le métier d'acteur de jeu vidéo: on leur implante une puce et lorsqu'un joueur se connecte et les choisissent comme avatar, ils peuvent les controler.
    Dans l'exemple d'un jeu de guerre, un personnage et un joueur très connu et réputé, doivent faire une ultime mission. Mais pour les joués, les risques sont réels.
    Pour le joueur, rien ne change: pour lui ce n'est qu'un jeu vidéo.
    Pour le joué en revanche, lorsqu'il se fait tirer dessus, qu'il se prend une grenade dans la face, ça lui ait réellement mal.
    Enfin bref, tout ça pour dire que voilà. Réseau(x) à l'air sympa, mais l'idée est déjà exploité un peu.
    Après, les romans d’anticipations, je pense que c'est toujours sympa. ^^

    *Va finir de lire ta chronique.*

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    1. Il a l'air sympa ce film!
      Mais l'idée développé ici avec le jeu vidéo IRL c'est pas au centre de l'histoire! Y'a d'autres choses de développées :3

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  6. Maintenant que j'ai fini de lire ta chronique, j'ai très envie de lire ce livre! x)

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  7. Bonjour

    Belle chronique

    Je n'ai pas aimé cette lecture, qui est ma déception de l'année 2013. La thème abordé est pour moi mal ecrit et dieux sait que ce sujet est important et intéressant.
    Peut-être que j'ai placer la barre haute, mais voila j'ai pas vraiment accroché car j'ai eu du mal a maccroché au personnages.

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    1. Déception carrément? :s Moi je trouve que l'auteur l'aborde d'une manière plutôt intéressante :)
      C'est dommage!

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